Mesdames et Messieurs Je serais donc intéressée de savoir si certains d'entre vous ont déjà exploré les méandres du mental pour expliquer l'excès de nourriture avant de soigner les symptômes de la maladie elle même, et de ce que cela a pu donner... Merci à tous et toutes de vos réponses. Je ne fais pas appel aux professionnels de la médecine ou aux psy en tout genre. Ce qui peut être intéressant et constructif c'est l'expérience et le vécu, du concret quoi ! Pas de grandes théories qui prennent plus la tête qu'autre chose. MERCI à tous et toutes.
Bonjour, ce qui me paraît "anormal" en ce qui me concerne, c'est d'être à ce point concernée par ce qui passe par ma bouche : j'ai été grande fumeuse, et à la moindre contrariété, le réflexe est de me faire "un biberon", nourriture ou boisson, thé ou verre de vin, etc. Du chaud ou qui réchauffe, qui réconforte, avant, paquet de fraises tagada, et tout ça. Donc l'objectif parallèle à la reprise en mains commmencée, c'est pour moi de passer à AUTRE CHOSE si j'ai le blues, ou pire. Je suis en train d'aménager un tiroir prêt à "dégainer" pour dessiner ou peindre au lieu d'aller faire un tour dans la cuisine. Écrire, créer, parler, mais pas compenser. Sortir quelque chose plutôt que rentrer quelque chose. Après, il y a le fait qu'on s'autorise soit même ou non, à avoir la silhouette qu'on aimerait. Parfois on ne veut pas faire mieux que sa maman, sa sœur, on peut avoir l'impression de trahir si toute la famille est en surpoids, etc.Là, il faut vivre PLUS "pour soi". Pas évident. Comme si les limites qu'on met aux autres dans la réalité ou l'imaginaire n'étaient pas solides, du coup, nos limites corporelles non plus, notre "contenant" n'est pas stable, et surtout, pas celui qu'on voudrait. Voilà l'essentiel de ce que ta question m'évoque. Bonne journée, Marie
je suis d'acord avec toi et pense qu'il y a des choses a faire avec notre cerveaux!!! c comme quand on dit de repeter sans cesse j'ai chaud j'ai chaud j'ai chaud alors que l'on a froid!!!! pko pas faire pareil je ne mangerais pas je ne mangerais pas...... il semble avoir lu quelque part qu'il y avai un cd comme sa qu'il fallais ecouter avan de dormir et le matin qui ravail sur le ceveaux e qui ade dans le regime!!! bises
Je trouve que c'est une tres belle demarche que tu fais là maryblues , je n'aurais pas penser mieux mais il faut dire que nous ne dvons certainement pas etre au meme stade d'introspection :blink: , en tout cas chapeau B)
Coucou ZETA, Si je comprensd bien ce que essaie de dire Maryblues, c'est qu'il faut faire un travail sur soi, Pour moi, quand tout va bien, que je n'ai aucun soucis, je me sens bien dans ma peau et je n'ai pas l'obsession de la nourriture (genre gateaux, cacahuette, et tout ces trucs là) Je pense aussi qu'il suffirait d'avoir une grande volonté pour arriver à resister. Avant de mettre la main dans le placard, se dire "non ! je ne flechirait pas !" et repartir les mains vide devrait forcément être possible. Faire un travail sur son cerveau en se disant que c'est un gosse désobéïssant... Tu m'as donné envie d'essayer d'améliorer ma volonté ^^ Merki ^^
Merci mais en tous cas, une chose est sûre, c'est qu'en tant qu'humain(e) on a besoin des autres, quand on a des difficultés on a parfois le réflexe de se recroqueviller (autour de son frigo et de ses placards), alors qu'il y a souvent quelqu'un autour de soi qui pourrait nous aider, que l'on aidera à son tour quand ce sera l'autre qui a une baisse d'énergie, et je trouve que ce forum en est un super exemple, et d'ailleurs, plusieurs témoignent que venir ici (équivalent à parler, à sortir qque chose) permet de ne pas compenser. Bonne journée, Marie
marie je suis tout a fait d'accord car ici on parle de nos soucis, de nos faiblesse ..... et a chaque fois il y en a une ou un qui noustend la main et qui nous aide a sortir la tete de l'eau. et perso je sai que si je ne viens pas ici c pas bien et me fai du mal car je viens ici 4 ou 5 fois par jours et cela m'aide ce forum est une drogue douce qui fait du bien. MERCI a ceux qui l'on créer.
TOUT A FAIT D'ACCORD avec ton analyse Mary. J'ai remarqué que le fait de ne plus avoir la cigarette pour compenser a été déterminant. Je me suis rendue compte que les périodes où il est le plus difficile de suivre une "régulation" alimentaire pour ne pas dire régime sont les périodes où la volonté est amoindrie par le stress, la fatigue, et le manque de disponibilité pour s'occuper de soi. Je traduis : si je suis fatiguée, stressée ou que mon entourage me vampirise un peu trop, je ne maîtrise plus ma volonté et j'ai tendance à beaucoup craquer. Le fait de venir sur le forum m'oblige à effectivement me recentrer, parler de vous mais aussi et, il faut le dire, essentiellement de moi. Le forum m'incite aussi à essayer d'avoir du recul, pour la gestion des craquages et pour suivre le plan (et pas seulement alimentaire) que je voudrais me fixer. Donc, ça c'est travailler déjà sur le mental. Je pense que des ouvrages ont déjà dû être faits sur le sujet, si vous en connaissez qui sont lisibles et basés sur le bon sens et pas forcément de grandes théories, je prends. Je sais qe la prise de nourriture génère du plaisir : action sur le cerveau (l'hypothalamus, il me semble), donc pour ne plus avoir besoin de ce plaisir (nourriture, cigarette, alcool) il faudrait pour compenser en générer d'autres, selon les personnes, la peinture effectivement, la promenade, etc. MERCI pour vos éclairages à toutes C'est très joli MISS MOI cette métaphore : le forum est une drogue douce qui fait du bien et c'est très VRAI. Je ne suis plus venue pendant quelque temps et du coup je ne me suis plus du tout occupée de moi et je ne vais pas bien. MORALITE : tout ce qui peut nous amener à nous occuper de nous, nous aidera. :wub: Alcaladhiel : Je pense aussi qu'il suffirait d'avoir une grande volonté pour arriver à resister. Je crois que la volonté n'a pas grand chose à y voir. Je n'ai pas l'impression que les personnes qui viennent ici manquent de courage, bien au contraire, quelle volonté commune ! Avant de mettre la main dans le placard, se dire "non ! je ne flechirait pas !" et repartir les mains vide devrait forcément être possible. Perso, quand j'ai mis la main dans le placard c'est trop tard, je ne me rends compte de ce que j'ai fait que lorsque je l'ai pillé le placard en question ! :angry: Il faudrait mettre en place un système d'alarme au niveau du cerveau :wacko: : "Attention, grande fatigue, gros stress, manque de temps, donc repose toi, regarde toi, réfléchis et prends du recul sinon ça va mal se terminer" Mais comment mettre en place des signaux d'alerte ? EN TOUT CAS MERCI A TOUS ET TOUTES Continuez ! vous êtes formidables ! :wub:
Perso, je pense pas que ça se passe comme ça chez moi. Je suis quelqu'un de trèèèèèès calme. je peux rester des heures à rien faire et je stresse très difficilement - par contre quand je stresse c'est pas joli à voir :lol: . J'ai pas de problèmes particuliers, je suis pas malheureuse - même si je suis pas spécialement heureuse non plus - et le fait d'être de bonne humeur ne m'empêche certainement pas de manger... En fait, RIEN ne m'empêchera de manger. <_< Je mange par ennui : je suis toujours seule et quand j'ai l'occasion de sortir, j'ai pas envie. Quand je suis avec des amis, j'ai envie de rentrer pour... manger ! :blink: C'est flippant comme la bouffe peut te couper du monde. Je sais qu'il y a beaucoup de personnes qui ont des raisons particulières pour être obsédées par la nourriture mais comment font les gens qui sont obsédés pour rien ? Après... la volonté, ça dépend du moment. Pourquoi est-ce qu'on tient pendant des semaines et qu'un jour, comme ça, on craque ? Surtout, pourquoi est-ce qu'une fois qu'on a commencé à craquer c'est si difficile de se raisonner. Pourquoi est-ce que ça peut pendre des semaines voire des années avant de pouvoir recommencer un régime alors qu'on sait pertinemment qu'on va finir par recraquer, et tout reprendre ? Pourquoi est-ce qu'on revient toujours au point de départ ? La restriction cognintive ! Eh bah je suis désolée mais F*ck la restriction cognitive. On devrait avoir pouvoir total sur notre corps mais il y a toujours des éléments, indépendants de notre volonté qui nous poussent vers la tentation (Twilight me voilà... :unsure: ) Il faut déjà se poser la question " Pourquoi est-ce que j'ai grossi la première fois ? " Est-ce qu'il y a des raisons particulières, médicaments, deuil ou que sais-je ? Si déjà on arrive à connaître ces raisons, on comprendra mieux pourquoi cette obsession de la nourriture - combler un vide ? C'est bien beau tout ça mais ça ne résout en rien l'envie de manger Si seulement une introspection pouvait aider les gens à maigrir, tout le monde serait rendu chez le psychanalyste non ?
Nausica, Ce que tu viens de disserter (bravo d'ailleurs) reflète bien le pourquoi de ma démarche. Pourquoi la nourriture qui devrait seulement remplir ses fonctions physiologiques prend-elle une telle importance chez certains ? Elle devient le centre du plaisir de l'occupation de la compensation, etc. Cela ne me paraît pas normal. Le plaisir, l'occupation et la compensation devraient être trouvés ailleurs. Il me semble que c'est là dessus que nous devrions travailler, mais je n'ai pas de piste et de vrai point de départ. La psychanalyse pour cela ? Un peu excessif, non ? Même s'il est exact qu'une démarche psychologique me semble être le point de départ. J'en reviens à ce que je disais précédemment, j'aimerais trouver quelque chose qui donne des pistes concrètes, seulement liées au plus élémentaire bon sens
Bonsoir à toutes! Nausica, je me retrouve dans absolument toutes les phrases de ton post ... Et tu écris magnifiquement bien. Je pense qu'au delà d'une volonté il y a une grosse part de physiologie. Bon après ce n'est pas le cas pour tout le monde car tout le monde ne se restreint pas de la même façon au niveau alimentaire, parcontre une chose est sûre, lorsque l'on se prive d'une catégorie d'aliment, on tombe en manque, et on aura beau manger X choses à la place, tant que physiologiquement on n'aura pas été comblé celà n'en sera pas autrement. On ira jusqu'au craquage. Il y a une multitude de facteurs qui entrent en compte, notre mode de vie, notre force, notre personnalité et notre volonté, si l'on a des responsabilités ou des objectifs à accomplir ... si l'on est occupé ou on reste inactif plusieurs jours d'affilée ... Les maintes émotions que tous les évènements de la vie courante peuvent nous susciter... Ce n'est pas si facile de s'analyser. Quand je ne vais pas bien il y aura des moments où je vais craquer et d'autres où je vais faire tout l'inverse et ne vais rien manger, et lorsque je me sens trop bien je replonge quand même. Ce qui est dingue c'est le "pourquoi a-t-on tant de mal à s'arrêter une fois le mécanisme enclanché". C'est comme si on en était dépendant. Je pense qu'avant toute tentative de régime ou guérison d'un quelconque trouble, il faut rétablir son équilibre environnemental.
quote name='* Mymy *' date='26 Jun 2009, 00:38' post='62350'] Bonsoir à toutes! Nausica, je me retrouve dans absolument toutes les phrases de ton post ... Et tu écris magnifiquement bien. MERCI MYMY et, Heu ! c'est ZETA qui écrit là ! Mais ma pitchounette (Nausica) est une vraie championne, elle ! (tiens d'ailleurs il faut que je la questionne sur ses résultats du bac, je suis sûre qu'elle s'en sera royalement sortie) Je pense qu'au delà d'une volonté il y a une grosse part de physiologie. EXACT c'est le premier facteur,et celui-ci nous n'avons qu'une part moindre sur ce qu'elle est notre physiologie : tu stockes ou pas, tu es grand ou petit, ventru ou plat, etc. Bon après ce n'est pas le cas pour tout le monde car tout le monde ne se restreint pas de la même façon au niveau alimentaire, parcontre une chose est sûre, lorsque l'on se prive d'une catégorie d'aliment, on tombe en manque, et on aura beau manger X choses à la place, tant que physiologiquement on n'aura pas été comblé celà n'en sera pas autrement. On ira jusqu'au craquage. Je ne sais pas. Pourquoi aurions nous systématiquement besoin de manger plus que nécessaire ? Surtout dans le monde occidental, où il n'est plus nécesaire de stocker pour faire face aux périodes de disette, de famine. J'ai beau me dire tous les jours : "tu as tout ce qu'il faut, tu n'as pas besoin de consommer autant, de faire provision de graisse, demain sera le même jour avec tout ce qu'il faut pour manger et te faire plaisir". Eh bien mon corps et mon esprit ne veulent rien entendre, ils me hurlent encore ! encore ! ZUT à la fin, je ne prétends pas tout maîtriser, mais quand même ! Il y a une multitude de facteurs qui entrent en compte, notre mode de vie, notre force, notre personnalité et notre volonté, si l'on a des responsabilités ou des objectifs à accomplir ... si l'on est occupé ou on reste inactif plusieurs jours d'affilée ... Les maintes émotions que tous les évènements de la vie courante peuvent nous susciter... Ce n'est pas si facile de s'analyser. C'est certain ! Sans quoi nous serions tous sauvés ! Quand je ne vais pas bien il y aura des moments où je vais craquer et d'autres où je vais faire tout l'inverse et ne vais rien manger, et lorsque je me sens trop bien je replonge quand même. Ce qui est dingue c'est le "pourquoi a-t-on tant de mal à s'arrêter une fois le mécanisme enclanché". C'est comme si on en était dépendant. C'est ça en fait, nous sommes addict ! Comme une drogue ! Comme la cigarette pour moi, j'ai remplacé une dépendance par une autre ! Je pense qu'avant toute tentative de régime ou guérison d'un quelconque trouble, il faut rétablir son équilibre environnemental. MERCI, je crois qu'effectivement il faut d'abord se pencher sur la maladie avant de s'attaquer aux symptômes. MERCI MYMY pour tes questions/réponses frappées par le bon sens
coucou les filles!! je suis d'acc avec vous!!! la nourriture et une drogue comme la clope ou l'alcool........... un fumeur ki arrete de fumer a tjrs a des moment envie de fumer ben c pareil pour nous avec le bouff bisous